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Discret depuis les élections européennes où il avait réalisé un score de 2,83%, le Parti breton a décidé d'investir la scène politique en annonçant officiellement sa présence aux prochaines élections régionales, samedi, à Pontivy (56). Pour ce parti politique «nationaliste et social démocrate», né en 2002 et qui revendique la création d'une «République de Bretagne», membre à part entière de l'Union européenne, l'échéance régionale apparaît «particulièrement importante». Fervents militants de la réunification et ardents défenseurs d'une région forte (à l'image de l'Écosse ou de la Catalogne), ils souhaitent que la Bretagne «se dote de compétences propres pour assurer son développement économique, social, culturel et environnemental». Persuadés que «les grands États manquent de souplesse et de réactivité», ils estiment que «la Bretagne a tout à gagner dans un processus d'émancipation». Sur l'échiquier politique, ce parti, qui affiche aujourd'hui plus de 700 adhérents, se définit d'abord «comme un parti de rassemblement, qui regroupe du centre-gauche au centre-droit» et qui rejette «les mouvements extrémistes». Si rien n'est encore finalisé, ses désirs de rassemblement pourraient bien se concrétiser dans les jours à venir par la constitution d'une liste commune avec l'Alliance écologiste indépendante et le maire de Carhaix (29), Christian Troadec.
Discret depuis les élections européennes où il avait réalisé un score de 2,83%, le Parti breton a décidé d'investir la scène politique en annonçant officiellement sa présence aux prochaines élections régionales, samedi, à Pontivy (56). Pour ce parti politique «nationaliste et social démocrate», né en 2002 et qui revendique la création d'une «République de Bretagne», membre à part entière de l'Union européenne, l'échéance régionale apparaît «particulièrement importante». Fervents militants de la réunification et ardents défenseurs d'une région forte (à l'image de l'Écosse ou de la Catalogne), ils souhaitent que la Bretagne «se dote de compétences propres pour assurer son développement économique, social, culturel et environnemental». Persuadés que «les grands États manquent de souplesse et de réactivité», ils estiment que «la Bretagne a tout à gagner dans un processus d'émancipation». Sur l'échiquier politique, ce parti, qui affiche aujourd'hui plus de 700 adhérents, se définit d'abord «comme un parti de rassemblement, qui regroupe du centre-gauche au centre-droit» et qui rejette «les mouvements extrémistes». Si rien n'est encore finalisé, ses désirs de rassemblement pourraient bien se concrétiser dans les jours à venir par la constitution d'une liste commune avec l'Alliance écologiste indépendante et le maire de Carhaix (29), Christian Troadec.